L’accompagnement des expériences de mort imminente ou EMI a été mon sujet de mémoire de psychopraticienne transpersonnel.

 

Une EMI, est définie comme « Un évènement psychologique profond comportant des évènements transcendantaux et mystiques, et survenant généralement chez des individus proches de la mort ou dans des situations de danger physique ou émotionnelles intense ». C’est une expérience non ordinaire, voire rare ; c’est aussi une expérience ayant un fort impact émotionnel, de par aussi bien sa survenance que son contenu.

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Classiquement, l’expérience comporte des caractéristiques récurrentes telles que :

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• Sortir du corps ;

• Ressentir de la paix et du bien-être ;

• Voir se dérouler le film de son existence ;

• Franchir un tunnel conduisant vers une lumière bienveillante ;

• Se retrouver dans un espace dans lequel des informations peuvent être reçues.

 

Puis, enfin, revenir dans son corps, revenir à la conscience ordinaire … Pourtant, à l’intérieur, tout a changé … C’est en effet un événement marqué par un avant et un après : il s’est passé quelque chose … quelque chose de non identifié, inscrit et indélébile dans le corps et dans l’esprit de la personne, à la fois une effraction et une épiphanie.

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Une dimension supplémentaire s’est incrémentée avec sa cohorte de bouleversements, émotionnels, cognitifs, énergétiques, spirituels … La vie extérieure est la même, les autres n’ont pas changé, la personne, l’expérienceur est devenu quelqu’un d’autre de ce qu’il/elle était … Comment en parler et à qui sans passer pour fou ?

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J’ai accompagné des personnes dans leur chemin d’intégration de cette expérience particulière.

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Il s’agit pour moi d’offrir un cadre qui permet d’aborder l’EMI comme telle et qui soutient l’intégration de l’expérience en considérant la dimension de la conscience au sens le plus large. Ceci ne m’empêche toutefois pas de questionner la réalité de l’expérience, d’en distinguer la possible dimension pathologique, pour enfin procurer à l’expérienceur le champ dans lequel il peut déposer son vécu, tel qu’il l’a vécu et tel qu’il est, dans sa vérité première, du plan matériel au plan spirituel.

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Il est alors question de soutenir le décollement du plan de l’expérience extraordinaire - potentiellement dissonante, pour accueillir son contenu dans une réalité élargie permettant de considérer l’expérience comme un enseignement de vie.

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Cependant, mon expérience m’a conduite à constater que cet accompagnement à l’intégration de l’expérience ne peut se résumer à un travail isolé et doit prendre place dans un travail psychothérapeutique global.